Le mot de l'architecte

Idéalement nichée autour d’un écrin végétal, L’ARCHIPEL ambitionne de conférer au quartier une écriture contemporaine, à travers son insertion minimaliste et harmonieuse dans le tissu urbain avoisinant. Le socle du bâtiment revendique l’ancrage de la résidence dans le paysage. L’étage supérieur, traité en séquences de facettes, permet de dynamiser la linéarité supposée. Sa teinte, plus sombre, contrebalance la clarté du rez-de-chaussée. Ce contraste accentue la notion de strate, où chaque niveau est sublimé par une matérialité spécifique et des volumes généreux. Les terrasses, traitées sous forme de plis, subliment ponctuellement le corps du projet pour offrir de véritables belvédères urbains, couverts et ombragés et conférant un sentiment d’individualité. Les prolongements architecturaux se nourrissent des différentes expositions pour fournir aux usagers un ensoleillement optimal tout en conservant un sentiment de fraîcheur. Une multitude de jeux d’ombres viendront séquencer les espaces de vie tout au long de la journée, pendant que de larges ouvertures proposeront une diversité de cadrages sur le paysage environnant. Un soin particulier a été accordé au traitement des vis-à-vis, à l’intimité des occupants et à la qualité des espaces intérieurs. L’ARCHIPEL est une résidence à taille humaine et singulière dans son approche d’habiter en milieu urbain.
Léo LE FEVRE